Entreprises en difficulté : quelles solutions pour rebondir ?

Beaucoup de dirigeants de petites et moyennes entreprises font face à des périodes de turbulences (carnet de commandes moins rempli, tensions de trésorerie, ou créances qui s’accumulent).

 

Le dirigeant hésite souvent à demander de l’aide au point de perdre le contrôle.

 

Les premiers signes d’alerte sont les suivants : délais de paiement qui s’allongent, passif externe qui augmente, trésorerie en berne.

 

Dès les premières difficultés, le dirigeant peut envisager des solutions amiables comme le mandat ad hoc ou la conciliation, qui sont des procédures non publiées dans les journaux d’annonces légales (et donc confidentielles) et qui permettant de négocier des délais de paiement avec les différents créanciers.

 

Cela permet d’éviter un état de cessation des paiements depuis plus de 40 jours et qu’un jugement d’ouverture de procédures collectives (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire) soit publié.

 

Plus on agit en amont, que l’on a de chances de sauver l’entreprise.

 

Lorsque l’entreprise commence à avoir de sérieuses difficultés financières sans être en état de cessation des paiements, elle peut solliciter l’ouverture d’une sauvegarde.

 

Lorsque l’état de cessation des paiements est avéré, il faudra nécessairement demander un redressement judiciaire lorsque la poursuite de l’activité semble possible ou une liquidation judiciaire pour stopper l’hémorragie.

 

En conclusion, anticiper pour mieux rebondir est la règle d’or en pareille matière.

 

 

Maxence PERRIN

Avocat à DIJON en Droit des entreprises en difficulté

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